Une rencontre sociale sous pression (2ème partie) :
Cela n’a pas manqué ! Ainsi que je l’évoquais dans mon édito d’hier matin, certains syndicats reçus hier par Jean-Marc Ayrault ont effectué une entrée fracassante dans la campagne des législatives. Bernard Thibault, le secrétaire général de la CGT a ainsi mis la pression sur le gouvernement en lui rappelant que c'est "une majorité de salariés" qui a "contribué" à l'élection de François Hollande. Il a également remis au Premier Ministre une liste de 46 entreprises en redressement ou en liquidation avec 45.000 emplois menacés, plaidant pour une loi d’interdiction de certains licenciements économiques. On se croirait revenu 30 ans en arrière…
Dans la même veine, la CGT, la CFDT et FO ont réclamé une forte hausse du Smic. S’il est important de ne pas oublier les millions de français qui perçoivent un salaire minimum, il convient également de tenir compte de la situation économique difficile et de la fragilité de nos entreprises. Là encore, il eut peut-être été préférable d’attendre le 18 juin pour entrer dans le vif du sujet.