Dernier tour d’Europe avant le second tour…
Dans ce dernier édito d’avant second tour, je ne pouvais décemment parler d’autre chose que d’Europe. Sur ce sujet, loin de moi l’idée de jouer les éternels Cassandre, mais tout de même… J’ai déjà longuement évoqué ici le spectre d’une crise grecque « définitive » qui entraînerait le pays hors des chemins de l’Euro. Si la gauche radicale Syriza l’emporte lors des législatives de dimanche prochain et met en place son programme dément, l’échéance pourrait se rapprocher dangereusement. J’ai également mentionné l’Espagne, dont le système bancaire vient de bénéficier d’une aide européenne d’urgence et dont la dette se rapproche semaine après semaine de la catégorie spéculative.
C’est désormais au tour de l’Italie de connaître de sérieuses difficultés, malgré le plan de sauvetage mis en œuvre par Mario Monti. Les titres italiens ne trouvent plus preneur… ou alors à des taux de plus en plus élevés. Rappelons que sa dette publique atteint 120% de son PIB ! Le scénario tant redouté d’une contagion généralisée semble donc se confirmer. Signe infaillible de cette menace croissante, les fonds souverains chinois et arabes ont annoncé qu’ils ne souscriraient plus aux émissions de dettes européennes. Une mauvaise nouvelle supplémentaire qui ne sera pas de nature à faire baisser les taux…
L’unique solution : toujours plus de solidarité européenne, plus de sérieux dans le combat contre les déficits et une meilleure cohérence économique et budgétaire d’ensemble.
P.S. : Rendez-vous lundi prochain avec les résultats ville par ville. Merci une nouvelle fois à toutes et à tous pour cette belle mobilisation de dernière semaine (hier matin, nous étions encore présents sur les gares de la circonscription). Un seul mot d’ordre : votez et faites voter !!!