vendredi 1 juin 2012

J-9

Des valeurs communes (ou pas) du tennis et de la politique :

J’ai suivi hier soir à la télévision, l’espace de quelques minutes, la fin du match entre Paul-Henri Mathieu et John Isner. Le Français a gagné la partie au terme d’un match et surtout d’un cinquième set hallucinant conclu 18-16. Je ne sais pourquoi, le tennis – que je pratique encore de temps en temps - m’a toujours fait penser à la politique. Même solitude face à son adversaire et face à soi même, même approche stratégique, même obligation de rigueur et de précision, même engagement total en vue de la victoire finale… Avec une différence de taille toutefois : le tennis est un jeu infiniment plus « fair play » que la politique. 

Je regrette souvent cette absence de respect de l’adversaire dans les joutes électorales, où coups bas et petites phrases font souvent office d’unique tactique. Pour ma part, je me suis toujours abstenu et je m’abstiens de toute attaque déplacée, de toute campagne de dénigrement, de tout dérapage de nature à humilier inutilement mon ou mes concurrents. 

Quelle que soit l’attitude de l’adversaire, je me tiens à cette ligne de conduite intangible. Mes origines en partie anglaises y sont peut-être pour quelque chose…